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Filtre sous évier
Aujourd’hui, face à la multiplication des polluants d’origine industrielle, agricole ou domestique, l’eau du robinet ne garantit pas toujours un niveau de pureté optimal. Installer un filtre sous évier, c’est donc prendre le contrôle sur la potabilité de l’eau, limiter la présence de micro-polluants et offrir à sa famille une eau plus saine.
Aujourd’hui, face à la multiplication des polluants d’origine industrielle, agricole ou domestique, l’eau du robinet ne garantit pas toujours un niveau de pureté optimal. Installer un filtre sous évier, c’est donc prendre le contrôle sur la potabilité de l’eau, limiter la présence de micro-polluants et offrir à sa famille une eau plus saine.
Comprendre le principe du filtre sous évier
Installer un filtre sous évier consiste à intercaler, sous votre évier de cuisine, un ensemble de cartouches ou une membrane grâce à un robinet spécifique, dédié à l’eau filtrée. Contrairement aux carafes filtrantes ou aux filtres de robinet, cette solution offre une filtration permanente et souvent plus performante. Il existe plusieurs technologies, souvent combinées, pour traiter l’eau à différents niveaux de finesse. En amont, un préfiltre mécanique retient les particules en suspension, puis un ou plusieurs étages de charbon actif viennent éliminer le chlore, une grande partie des composés organiques et certains produits chimiques. Dans les systèmes les plus sophistiqués, une membrane d’osmose inverse achève la purification en retenant presque toutes les impuretés, germes et sels dissous.
Fonctionnement général et technologies de filtration
Le premier étage de filtration, souvent appelé « préfiltre », est constitué d’une cartouche en polypropylène dont les pores mesurent généralement entre 5 et 20 microns. Cette membrane mécanique bloque le sable, la rouille et toutes sortes de particules visibles à l’œil nu ou microscopiques. Par exemple, un préfiltre 10 microns est capable de retenir environ 85 % des particules dépassant cette taille, ce qui protège les étages suivants de toute surcharge prématurée. Ensuite intervient le bloc de carbone actif, sous forme compressée ou granulaire. Il capte le chlore libre à hauteur de 99 % et limite significativement la présence de composés organiques volatils (COV), de certains pesticides et de produits pharmaceutiques. Sur ce point, une cartouche de carbone actif de qualité peut réduire jusqu’à 95 % de résidus de solvants comme le trichloréthylène. Dans certaines zones rurales, où l’odeur de fertilisants organiques peut altérer le goût de l’eau, le carbone actif s’avère particulièrement efficace pour rendre l’eau agréable à la dégustation.
Lorsque le besoin de purification est encore plus poussé, notamment pour retirer métaux lourds (plomb, mercure, cadmium), nitrates ou microbactéries, la membrane d’osmose inverse prend le relais. Cette technologie repose sur une membrane semi-perméable dont les pores mesurent environ 0,0001 micron. Sous une pression suffisante, l’eau passe à travers la membrane tandis que les impuretés soient rejetées. Selon la qualité de la membrane (par exemple les modèles Dow Filmtec), on obtient une réduction de 98 à 99 % des métaux lourds et des nitrates. On peut citer le cas d’une famille qui, initialement confrontée à une concentration en nitrates de 50 mg/L, a vu ce taux chuter à 2 mg/L après l’installation d’un système RO, soit une diminution spectaculaire de 96 %. Toutefois, cette performance a un prix : pour 1 L d’eau filtrée, de 3 à 5 L sont rejetés dans l’évier, ce qui dépend de la pression et de la température de l’eau d’alimentation.
Enfin, certains systèmes intègrent des étapes complémentaires, comme la résine échangeuse d’ions pour adoucir l’eau ou une cartouche de reminéralisation pour réintroduire calcium et magnésium après osmose. Ce dernier point est particulièrement pertinent si vous recherchez une eau légèrement minéralisée, plus agréable au palais. Par exemple, une cartouche de reminéralisation peut apporter 20 à 30 mg/L de ces minéraux, ce qui répond en partie aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour une eau contenant entre 20 et 80 mg/L de calcium.
Les avantages du filtre sous évier face aux solutions alternatives
Les carafes filtrantes se présentent comme la solution low-cost et facile à mettre en œuvre : il suffit de remplir la carafe et de la placer au réfrigérateur. Cependant, elles sont limitées en capacité (entre 1 et 2 L) et ne filtrent généralement que le chlore et une partie des saveurs désagréables. Pour une famille de quatre personnes, remplacer la carafe plusieurs fois par jour devient vite contraignant et coûteux : on estime entre 50 et 100 € par mois en cartouches si l’on souhaite une eau relativement constante. Les filtres sur robinet sont un cran au-dessus, mais ils impactent souvent le débit, se vissent et se dévissent régulièrement, entraînant un inconfort d’utilisation. Ils ne disposent pas non plus de la finesse d’un bloc de charbon actif de grande capacité ni d’une membrane semi-perméable.
Le filtre sous évier, quant à lui, propose un débit continu de 2 à 4 L/min (pour les modèles sans osmose), ce qui représente un véritable confort au quotidien. Les cartouches ont une longévité beaucoup plus élevée : un préfiltre PP peut durer de six mois à un an, tandis qu’une cartouche charbon actif tiendra entre neuf et douze mois. Si l’on ajoute une membrane RO, celle-ci peut être utilisée jusqu’à 36 mois avant remplacement. Certes, l’investissement initial est plus important (150 à 600 € selon la technologie), mais il se rentabilise souvent en moins de deux ans au regard des économies sur l’achat d’eau en bouteille ou sur le remplacement fréquent de cartouches pour une carafe.
Les critères essentiels pour choisir un filtre sous évier
Le choix d’un filtre sous évier doit se faire en fonction de la qualité de l’eau d’arrivée, des besoins en purification et des contraintes d’installation (espace, pression, budget). Pour s’y retrouver, il est nécessaire d’analyser plusieurs paramètres et de définir des objectifs précis.
Analyser la qualité de l’eau et déterminer ses objectifs
Avant tout, il convient de consulter le rapport annuel sur la qualité de l’eau fourni par votre commune ou l’agence régionale de santé. Ce document donne des informations détaillées sur la teneur en nitrates, pesticides, métaux lourds (plomb, cuivre), la dureté, le pH, ainsi que la présence éventuelle de germes. Par exemple, si votre eau affiche 60 mg/L de nitrates, il est judicieux d’opter pour une membrane d’osmose inverse capable de réduire ce taux à moins de 10 mg/L, et donc de respecter largement la limite sanitaire européenne de 50 mg/L. Dans une autre situation, si votre rapport indique simplement un taux de chlore élevé, sans excès de métaux lourds, un système composé d’un préfiltre et d’un bloc de carbone actif suffira à éliminer la majorité des mauvaises odeurs et goûts.
Définir clairement vos objectifs est primordial. Si vous souhaitez avant tout améliorer le goût de l’eau et retirer le chlore, un module combinant préfiltre et charbon actif sera parfaitement adapté, à condition que les concentrations en nitrates et métaux soient déjà bas. Si, en revanche, vous avez un doute sur la présence de résidus médicamenteux, de bactéries ou de traces de pesticides, il est préférable d’opter pour un système plus complet intégrant l’osmose inverse. Cette technologie garantit une eau proche de celle en bouteille, sans oublier qu’elle peut être suivie d’une cartouche de reminéralisation pour rétablir un équilibre minéral satisfaisant.
Débit, pression et contraintes d’installation
Le débit délivré par un filtre sans osmose varie généralement entre 1,5 et 3 L/min, ce qui correspond bien à l’usage d’une famille de trois à quatre personnes. Cependant, dès que l’on ajoute une membrane d’osmose inverse, le débit passe souvent à 0,1–0,2 L/min. Pour compenser cette baisse, il est conseillé de prévoir un petit réservoir tampon de 8 à 12 L, permettant de stocker de l’eau filtrée en attente. Ainsi, même si le débit de l’osmose est faible, on dispose de quelques litres disponibles immédiatement au robinet.
La pression d’eau est un autre critère déterminant : un système sans osmose fonctionne correctement dès 1 à 3 bars, tandis que l’osmose inverse nécessite généralement entre 3 et 6 bars pour atteindre un rendement optimal. Dans un logement ancien où la pression est parfois aussi basse que 1,2 bar, la membrane ne performerait qu’à 30 % de sa capacité nominale. Dans ce cas, l’installation d’un surpresseur ou d’une pompe booster peut s’avérer nécessaire pour atteindre au moins 3 bars et garantir un débit correct.
Enfin, l’espace disponible sous l’évier est souvent négligé. Un filtre à trois étages occupe environ 20 cm de large, tandis qu’un système RO avec réservoir demande au minimum 30 × 30 × 40 cm. Il est donc impératif de mesurer la hauteur, la profondeur et la largeur de votre meuble avant d’acheter. Pour un bricoleur amateur, les modèles « Plug & Play » (cartouches à emboîtement rapide, raccord auto-perceur) peuvent être installés en 30 minutes, tandis que les systèmes à membrane nécessitent en général une à deux heures de travail, avec percement du plan de travail pour le robinet inox et pose du siphon pour l’évacuation du courant de rejet.
Panorama des technologies et options
Systèmes à deux ou trois étages (préfiltre + carbone)
Dans cette première catégorie, l’eau pénètre d’abord dans une cartouche en polypropylène, dont la finesse est généralement de 5 à 10 microns. Ce préfiltre a pour rôle de retenir toutes les particules solides (sédiments, sable, rouille), évitant ainsi que le charbon actif ne se bouche prématurément. Ensuite, l’eau passe dans un bloc de carbone actif, souvent en noyau compact, dont l’action chimique adsorbe le chlore, les composés organiques et une grande partie des molécules responsables des mauvaises odeurs. Certains modèles ajoutent un troisième étage avec une cartouche de charbon en granulés pour parfaire l’adsorption des résidus résiduels. Ces systèmes offrent un débit moyen compris entre 1,5 et 2,5 L/min, adapté à un foyer de deux à trois personnes. Ils ne modifient pas la minéralisation : calcium et magnésium restent présents, ce qui préserve le goût naturel de l’eau.
Les limites apparaissent dès que l’on souhaite retirer les métaux lourds ou que l’on habite une zone avec des traces de pesticides. Ces systèmes n’offrent pas l’efficacité d’une membrane semi-perméable, qui est capable d’éliminer plus de 95 % du plomb, des nitrates et des germes. En revanche, pour un couple vivant à proximité d’une station d’eau municipale bien entretenue mais dont le goût reste légèrement chloré, un filtre à trois étages suffit largement. Le prix de ces appareils chez Geoplanete oscille entre 129 € pour le GeoFiltre Duo (deux étages) et 179 € pour le GeoFiltre Trio (trois étages). Leurs cartouches ont une durée de vie d’un an environ, pour un coût annuel d’entretien de 45 € à 55 €. Un particulier en zone périurbaine a constaté que ses légumes cuits à la vapeur prenaient une meilleure saveur, la qualité de l’eau favorisant la transmission des arômes naturels.
Systèmes à osmose inverse (quatre à cinq étages)
Les systèmes à osmose inverse reprennent les deux premiers étages (préfiltre PP et bloc charbon actif), puis proposent une membrane semi-perméable de la plus grande finesse : 0,0001 micron. Grâce à cette membrane, on dépasse les 98 % d’élimination des métaux lourds tels que le plomb et 94 % des nitrates. L’eau ainsi filtrée est considérée comme « quasi-distillée », avec une conductivité souvent comprise entre 30 et 50 µS/cm, contre 300 à 500 µS/cm pour une eau de réseau classique. Après la membrane, on retrouve généralement un post-filtre au charbon pour polir l’eau, éliminer les éventuels résidus de la membrane et améliorer le goût final. Enfin, certains modèles intègrent une cartouche de reminéralisation afin de réintroduire quelques milligrammes par litre de calcium et de magnésium, conférant à l’eau une structure plus équilibrée. Sans cette étape, l’eau serait très douce, voire agressive, au goût et pour certaines installations (chauffe-eau, bouilloires).
En termes de débit, un système RO sans réservoir ne fournit que 0,1 à 0,2 L/min, ce qui implique l’usage d’un réservoir tampon pressurisé de 5 à 12 L pour disposer d’eau rapidement. Le ratio eau rejetée/eau produite se situe entre 3:1 et 5:1, selon la pression d’alimentation et la température. Par exemple, dans une maison où la pression est de 4 bars et la température de l’eau autour de 15 °C, on peut obtenir un ratio de 3:1, c’est-à-dire trois litres rejetés pour un litre filtré. Un foyer de quatre personnes consommant en moyenne 2 L d’eau filtrée par jour remplirait un réservoir de 8 L en quatre jours, offrant ainsi une autonomie confortable.
Éléments à vérifier avant tout achat
Les certifications et labels de qualité
Il est capital de s’assurer que les cartouches et membranes que vous achetez sont certifiées par des organismes reconnus tels que NSF International ou WQA (Water Quality Association).
- NSF/ANSI 42 atteste l’aptitude à réduire le chlore, le goût, l’odeur et la turbidité.
- NSF/ANSI 53 couvre les réductions de contaminants nocifs (plomb, mercure, parasites, etc.).
- NSF/ANSI 58 est spécifique aux systèmes d’osmose inverse et garantit un taux de rejet de 90 % minimum des solides dissous.
- WQA Gold Seal est un gage de qualité similaire.
- En choisissant un filtre sous évier muni de composants certifiés, vous minimisezz nettement le risque d’acheter un produit inefficace ou potentiellement dangereux (plastiques non approuvés, pressions inadéquates, matériaux susceptibles de relarguer des substances).
Le choix du robinet et son ergonomie
Un robinet dédié n’est pas seulement esthétique : il doit être étanche, confortable à manipuler et résistant à la corrosion. Les modèles en acier inoxydable 304 offrent une excellente durabilité face aux variations de température et aux excès de calcaire. Certains robinets sont dotés d’un système « push-and-turn », combinant sécurité enfant et limitation du débit pour éviter tout gaspillage.
Pensez à la hauteur et à la forme du bec : si votre évier est profond ou si vous souhaitez remplir facilement une bouteille, privilégiez un bec haut (environ 20 cm de hauteur sous bec) et une sortie orientable. Enfin, la finition (brossé, chromé, noir mat) doit s’harmoniser avec le style de votre cuisine pour un rendu esthétique au quotidien.
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