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Système anti-tarte

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Système anti-tarte
Le tartre, ce résidu calcaire souvent invisible à l’œil nu, constitue un problème majeur dans de nombreux foyers français. À l’échelle nationale, près de 60 % des logements sont situés en zone de dureté d’eau moyenne à élevée, faisant du calcaire un véritable fléau quotidien pour les appareils électroménagers, les installations sanitaires et même pour la peau et les cheveux. Face à cette réalité, l’antitartre apparaît comme la solution la plus efficace pour préserver la durée de vie des équipements et garantir un confort optimal.
Le tartre, ce résidu calcaire souvent invisible à l’œil nu, constitue un problème majeur dans de nombreux foyers français. À l’échelle nationale, près de 60 % des logements sont situés en zone de dureté d’eau moyenne à élevée, faisant du calcaire un véritable fléau quotidien pour les appareils électroménagers, les installations sanitaires et même pour la peau et les cheveux. Face à cette réalité, l’antitartre apparaît comme la solution la plus efficace pour préserver la durée de vie des équipements et garantir un confort optimal.
Comprendre le tartre
Qu’est-ce que le tartre ?
Le tartre, ou dépôts calcaires, se forme lorsque l’eau contenant des ions calcium (Ca²⁺) et magnésium (Mg²⁺) est chauffée ou subit une baisse de pression (par exemple lors d’un passage dans un robinet). À la sortie des chauffe-eau ou des douches, ces ions se combinent pour former du carbonate de calcium (CaCO₃), solide et insoluble. Concrètement, on observe des traces blanches ou jaunâtres sur les parois de la baignoire, à l’intérieur des bouilloires ou sur les résistances des chauffe-eau. En France, la classification des eaux selon leur teneur en calcaire se fait en degrés français (°f), où un degré équivaut à 10 mg/L de carbonate de calcium. Ainsi :
- Eau douce : entre 0 et 7 °f
- Eau moyennement dure : entre 7 et 15 °f
- Eau dure : entre 15 et 30 °f
- Eau très dure : au-delà de 30 °f
En Île-de-France, il n’est pas rare que l’eau du robinet dépasse les 20 °f, ce qui signifie que chaque litre véhiculé contient au moins 200 mg de calcium dissous. À long terme, ces dépôts génèrent des surcoûts significatifs : une résistance d’un chauffe-eau encrassée consommera jusqu’à 20 % d’énergie supplémentaire, et des tuyaux entartrés réduisent le débit, entraînant une usure prématurée des installations (pannes, fuites).
Les effets du tartre sur le foyer
Lorsque le calcaire s’accumule, ses conséquences sont multiples. Premièrement, sur les appareils électroménagers : lave-linge, lave-vaisselle, chauffe-eau, cafetière et bouilloire voient leur efficacité drastiquement réduite. Un lave-vaisselle très entartré risque de nécessiter un cycle de lavage supplémentaire pour obtenir une vaisselle propre, consommant ainsi davantage d’eau (environ 15 L par cycle) et d’électricité (15 kWh par mois en moyenne). Deuxièmement, sur le système de plomberie : l’accumulation de tartre dans les tuyaux diminue le diamètre intérieur, provoquant une baisse de pression pouvant atteindre 30 % sur les robinets, et augmentant le risque de bouchons. Enfin, sur la santé et le bien-être : bien que le calcaire ne soit pas considéré comme un danger sanitaire direct, il assèche la peau et rend les cheveux ternes et cassants, car le savon ne mousse pas correctement, laissant un film résiduel.
À l’échelle économique, détartrer un chauffe-eau tous les six mois peut coûter entre 50 et 100 € en prestations de plombier, sans parler du coût caché en consommation énergétique. En remplaçant précocement un appareil entartré, le ménage peut finir par dépenser plusieurs centaines d’euros sur une année. Par conséquent, investir dans un dispositif antitartre fiable peut s’avérer rentable en moins d’un an dans les régions où la dureté de l’eau dépasse 20 °f.
Pourquoi choisir un antitartre ?
Avantages directs d’un système antitartre
Installer un système antitartre présente plusieurs bénéfices concrets. D’abord, la préservation de la longévité des appareils électroménagers : une eau traitée tue à la source le risque d’entartrage, évitant ainsi la dégradation prématurée des résistances. Selon une étude menée par un fabricant d’appareils de chauffage, l’installation d’un antitartre peut permettre de prolonger la durée de vie d’un chauffe-eau de 30 % en moyenne (soit passer de 8 ans à 10,5 ans). Ensuite, la réduction des coûts énergétiques : en éliminant ou en limitant la formation de dépôts calcaire, la consommation liée au chauffage de l’eau est optimisée. Des expérimentations réalisées dans un foyer montréalais ont démontré une économie d’énergie de 15 % sur le budget annuel de chauffage d’eau lorsqu’un système à base de résines polyphosphates était installé. S’ajoute à cela une économie d’eau due à une meilleure circulation dans le réseau de plomberie : en améliorant le débit, on limite les pertes et les fuites invisibles qui peuvent représenter jusqu’à 10 m³ d’eau gaspillée par an.
Par ailleurs, le confort quotidien est nettement amélioré. Le nettoyage des surfaces devient plus simple : un coup d’éponge suffit à retirer les traces blanches, là où des moisissures ou des dépôts incrustés nécessitent souvent des produits chimiques agressifs. Du côté de l’hygiène personnelle, une douche sans calcaire signifie une peau moins irritée et des cheveux plus doux : le savon et le shampoing moussent correctement, sans créer de pellicules blanchâtres. Pour les familles avec des enfants ou des personnes à la peau sensible, c’est un véritable atout. Enfin, l’impact environnemental est non négligeable : moins de détergents spéciaux pour éliminer le calcaire, moins de gaspillage d’eau et d’électricité. On estime qu’au niveau national, si chaque foyer français exposé à une eau dure installait un antitartre, la réduction de la consommation énergétique liée au chauffage de l’eau pourrait atteindre 500 000 MWh par an, ce qui équivaut à la consommation énergétique d’environ 80 000 foyers.
Limites et idées reçues sur l’antitartre
Malgré ses nombreux avantages, le système antitartre n’est pas une solution miracle à tous les problèmes. Tout d’abord, il ne transforme pas une eau dure en eau douce : il vise à prévenir la formation de tartre, mais ne réduit pas nécessairement la teneur en calcium et magnésium. Les méthodes dites « anti-calcaire » reposent sur des mécanismes physiques ou chimiques qui perturbent le processus de cristallisation, ce qui évite que les ions calcium ne s’agglomèrent sur les surfaces, mais l’eau conserve sa dureté. Ainsi, pour les usages où une eau douce est impérative (aquariophilie, certaines industries artisanales, usages médicaux), un adoucisseur à résine reste incontournable.
Ensuite, la performance d’un antitartre dépend beaucoup du profil de l’eau : un antitartre magnétique ou électronique sera moins efficace si l’eau circule à très haute pression (> 6 bars) ou si le débit mobilier dépasse 20 L/min. Dans ces conditions, les ions n’ont pas le temps nécessaire pour se restructurer et former des microcristaux inoffensifs, ce qui peut générer des dépôts résiduels. Il est donc essentiel de choisir un dispositif dont le débit maximum supporté correspond à la consommation domestique du foyer (par exemple, un foyer standard utilise en moyenne 10 m³ d’eau par mois).
Enfin, une notion courante à nuancer : la compatibilité avec les appareils ménagers. Certains fabricants d’électroménager peuvent recommander des filtres ou des adoucisseurs plutôt que des systèmes antitartre, arguant qu’un antitartre ne suffit pas à garantir l’absence totale de dépôts. C’est notamment le cas pour les réservoirs de machines à café ou de lave-vaisselle haut de gamme. Dans ces situations, il est conseillé de vérifier les exigences du constructeur ou de se diriger vers un antitartre spécifiquement conçu pour ces équipements (par exemple, des cartouches échangeuses d’ions ou des additifs anti-calcaire).
Les différentes technologies antitartre
Antitartres magnétiques et électromagnétiques
Les systèmes magnétiques sont parmi les plus connus des particuliers en quête de solutions simples. Ils reposent sur l’installation d’aimants puissants autour du tuyau d’arrivée d’eau. L’idée consiste à soumettre les ions calcium à un champ magnétique qui altère leur capacité à se lier immédiatement au carbonate. Concrètement, ces ions se transforment en microcristaux de calcite (phase moins adhésive). Plusieurs études universitaires, notamment une expérimentation réalisée par l’Université de Marseille, ont démontré que ces systèmes pouvaient réduire le dépôt calcaire de 40 % à 60 % en fonction de la dureté initiale de l’eau et du débit (Étude Université Marseille, 2022).
Cependant, l’installation d’un antitartre magnétique nécessite quelques précautions :
- Emplacement : Les capteurs doivent être placés sur une section droite du tuyau d’au moins 20 cm pour garantir l’uniformité du champ magnétique.
- Puissance des aimants : Selon la qualité du calcaire, la force magnétique doit varier de 3 000 à 10 000 Gauss. Un produit trop faible produira un effet quasiment nul sur l’eau très dure (> 25 °f).
- Compatibilité des matériaux : Les tuyaux en PVC ou en PER laissent passer le champ magnétique, tandis que les tuyaux en acier galvanisé ou en cuivre trop épais peuvent le couper.
Le coût d’un antitartre magnétique adapté à un foyer de 4 personnes se situe généralement entre 80 et 150 €, sans compter la pose éventuelle par un plombier (entre 50 et 100 € selon les régions). La durée de vie d’un aimant est quasi illimitée, mais il convient de vérifier son efficacité tous les deux ans via un testeur de dureté.
Les antitartres électromagnétiques fonctionnent sur le même principe, mais utilisent une bobine alimentée par un courant électrique alternatif (généralement 220 V). Cette technologie génère un champ magnétique variable, censé agir sur un plus grand spectre de fréquences des ions. Les tests montrent une efficacité légèrement supérieure aux modèles passifs (jusqu’à 65 % de réduction des dépôts), mais cette performance dépend de la qualité de l’alimentation électrique. L’entretien est minimal (vérification annuelle de la bobine), et le prix moyen oscille entre 200 et 350 €.
Antitartres hydrodynamiques (ou électroniques)
Les dispositifs hydrodynamiques, souvent appelés « électroniques », sont constitués d’un boîtier électronique relié à deux bobines enroulées autour du tuyau. Un microprocesseur y génère des impulsions électriques à fréquences variables (entre 3 et 150 kHz), modulant ainsi le champ magnétique appliqué à l’eau. L’objectif est de provoquer l’agglomération des ions calciques sous forme de cristaux de plus grande taille, qui se déposent plus difficilement sur les surfaces chaudes.
Contrairement aux antitartres magnétiques classiques, ces systèmes offrent plusieurs avantages :
- Adaptabilité au débit : la fréquence s’ajuste automatiquement au flux d’eau, optimisant l’efficacité même lors des pics de consommation (jusqu’à 30 L/min).
- Rapidité d’action : dès la première heure d’installation, on observe une réduction visible des dépôts sur les résistances et les parois.
- Simplicité d’installation : le boîtier, compact (environ 15 cm x 10 cm x 5 cm), se fixe à proximité du compteur d’eau et nécessite une alimentation 220 V.
Néanmoins, quelques limites demeurent. D’une part, l’efficacité peut chuter si l’eau possède un contenu élevé en fer (> 0,3 mg/L) ou en matières en suspension : ces éléments perturbent la propagation des ondes électromagnétiques. D’autre part, les performances sont réduites à l’aval d’une boucle de distribution complexe (par exemple, dans une grande maison à étages, l’action peut perdre en intensité entre le premier étage et le sous-sol). Comptez entre 250 et 450 € pour un modèle haut de gamme capable de traiter jusqu’à 50 m³ / heure, avec une garantie constructeur de 3 à 5 ans.
Antitartres à base de polyphosphate (ou silico-phosphate)
Les systèmes à base de polyphosphate fonctionnent par dosage d’une résine ou d’un filtre contenant des cristaux de phosphate de sodium ou de silicate. À chaque passage de l’eau, une fine pellicule de phosphate se dépose sur les ions calcium, formant un complexe soluble et évitant ainsi la cristallisation sous forme de tartre. Les avantages de cette technologie sont nombreux :
- Coût initial faible : un filtre polyphosphate pour un foyer de 6 personnes coûte en moyenne 60 € et se change tous les 6 à 12 mois selon la dureté de l’eau.
- Aucune consommation électrique : contrairement aux systèmes électromagnétiques, il n’y a pas besoin de courant pour faire fonctionner le filtre.
- Maintenance simple : il suffit de remplacer la cartouche selon les préconisations, sans intervention technique spécifique.
Toutefois, l’antitartre polyphosphate n’est pas adapté aux usages alimentaires ou à la consommation directe : le phosphate, même en faible quantité (environ 5 mg/L selon les dosages), altère le goût de l’eau pour la boisson. En revanche, pour la protection des appareils et du réseau de plomberie, c’est une solution très répandue, surtout en milieu rural où l’électricité peut être moins fiable. De plus, l’impact environnemental du rejet de polyphosphate dans le réseau est sujet à débat : en concentration trop élevée, il peut favoriser la prolifération d’algues dans les cours d’eau. Certains fabricants proposent désormais des résines biodégradables ou à base de silico-phosphate, moins problématiques d’un point de vue écologique.
Les adoucisseurs d’eau (résines échangeuses d’ions)
Même si l’adoucisseur d’eau n’est pas à proprement parler un antitartre au sens strict (puisqu’il retire les ions calcium et magnésium de l’eau), il mérite d’être mentionné ici. Il repose sur des résines échangeuses d’ions qui capturent le calcium et le magnésium, les remplaçant par des ions sodium (Na⁺). L’eau devient ainsi douce (< 7 °f), éliminant totalement le risque de tartre. Les avantages sont indéniables :
- Efficacité maximale : plus de formation de calcaire dans les appareils et sur les surfaces.
- Bénéfices corporels : peau plus douce, moins d’irritations, et une meilleure mousse de savon.
- Protection globale du réseau : plus de dépôts dans les canalisations, ce qui limite grandement les interventions de plomberie.
Cependant, l’investissement est plus conséquent : un adoucisseur pour une maison de 4 chambres coûte entre 1 200 € et 2 500 €, installation comprise. De plus, il nécessite un entretien régulier : recharge en sel tous les 1 500 à 2 000 L d’eau traitée, soit environ tous les mois pour un foyer moyen. L’empreinte écologique est également plus élevée, en raison du rejet d’eau de régénération salée (3 à 5 m³ par cycle de régénération). Par conséquent, cette option reste pertinente pour les régions où la dureté dépasse 30 °f, ou pour les foyers ayant une forte consommation d’eau chaude (plus de 300 L/jour).
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