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Traitement d'eau de pluie

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Traitement d'eau de pluie
Récolter et traiter l’eau de pluie est devenu un enjeu majeur tant pour les particuliers soucieux de réduire leur facture d’eau que pour ceux qui souhaitent adopter une démarche éco-responsable. En France, on estime que chaque mètre carré de toit reçoit en moyenne 600 litres de pluie par an, soit près de 36 000 litres récoltables sur une maison de 60 m² de toiture. Cependant, avant d’utiliser cette eau pour tout type d’usage — jardin, sanitaire, voire potable — il est indispensable de mettre en place un système de filtration et de traitement adapté afin de garantir une qualité suffisante pour éviter la prolifération de bactéries, la présence de particules et d’impuretés.
Récolter et traiter l’eau de pluie est devenu un enjeu majeur tant pour les particuliers soucieux de réduire leur facture d’eau que pour ceux qui souhaitent adopter une démarche éco-responsable. En France, on estime que chaque mètre carré de toit reçoit en moyenne 600 litres de pluie par an, soit près de 36 000 litres récoltables sur une maison de 60 m² de toiture. Cependant, avant d’utiliser cette eau pour tout type d’usage — jardin, sanitaire, voire potable — il est indispensable de mettre en place un système de filtration et de traitement adapté afin de garantir une qualité suffisante pour éviter la prolifération de bactéries, la présence de particules et d’impuretés.
Comprendre la qualité de l’eau de pluie
L’eau pluviale, directement issue des gouttières, n’est pas immédiatement utilisable sans filtration. Selon la nature de votre toit (tuiles, ardoises, bac acier), des particules, poussières ou débris végétaux peuvent se retrouver dans la cuve de récupération. De plus, l’eau de pluie peut contenir des pesticides ou métaux lourds entraînés par le ruissellement atmosphérique. La première étape consiste donc à évaluer la qualité initiale de l’eau de pluie et ses principales impuretés.
Les principaux contaminants de l’eau de pluie
En amont, lors de la collecte, on rencontre souvent :
- Des sédiments (feuilles, poussières, débris)
- Des particules fines (boues, pollens)
- Des contaminants chimiques (pesticides, hydrocarbures, métaux comme le plomb ou le zinc)
- Des micro-organismes
Une étude menée dans plusieurs régions de France a révélé que près de 30 % des eaux de pluie collectées présentaient des concentrations en micro-organismes supérieures aux normes pour un usage non potable. Ces chiffres soulignent l’importance d’un filtrage multi-étapes pour éliminer les particules, réduire la charge bactérienne et améliorer la qualité globale de l’eau récupérée.
Mesurer la qualité : paramètres à contrôler
Pour évaluer l’eau de pluie, on surveille :
- La turbidité (mesurée en NTU) : indicateur des particules en suspension
- Le pH : doit être compris entre 6,5 et 8 pour éviter la corrosion de la citerne
- La teneur en coliformes : indicateur bactériologique essentiel
- La concentration en nitrates, métaux et hydrocarbures
Les différentes étapes du traitement de l’eau de pluie
Un système de traitement efficace comprend généralement plusieurs niveaux de filtration et, selon l’usage final, une potabilisation complémentaire. Voici les principales étapes à prévoir :
1. Filtration à l’entrée de la gouttière (toiture)
Cette étape consiste à installer un filtre à feuillages ou un tamis performant dès la gouttière. Les filtres retiennent plus de 90 % des feuilles et débris volumineux. On choisira un porte-filtre à maille fine (grillage inox 1 mm) pour optimiser la rétention des solides, tout en veillant à un bon débit pour limiter les refoulements lors des épisodes pluvieux intenses.
Exemple concret
Sur une installation standard, un filtre à gouttière de marque renommée (débit 5 m³/h) coûte entre 120 € et 200 €, capable de retenir jusqu’à 95 % des particules supérieures à 1 mm. Associé à une cuve de 3 000 L, il permet de diminuer de 50 % la fréquence de nettoyage de la citerne.
2. Filtration fine en sortie de réservoir
Après stockage dans la citerne, l’eau est pompée via un dispositif de filtration fine. On installe généralement un filtre à sédiments (cartouche plissée 5 µm à 20 µm) suivi d’un filtre à charbon actif. Le filtre à sédiments élimine les particules fines en suspension, tandis que le charbon adsorbe les micro-polluants tels que pesticides, chlore et composés organiques volatils.
Choix des cartouches
- Cartouche sédiment 10 µm : durée de vie 6 mois pour 10 000 L traités
- Cartouche charbon actif granulé : traitement jusqu’à 5 000 L, à remplacer tous les ans
Investir dans un système de filtration modulaire permet d’adapter le nombre de niveaux de cartouches selon la valeur initiale de l’eau et l’usage final.
3. Traitement bactériologique (optionnel pour usage potable)
Si vous envisagez d’utiliser l’eau collectée comme eau potable, une potabilisation complémentaire est nécessaire : stérilisation ou traitement par ionisation cuivre-argent. Les lampes UV offrent une désinfection rapide (inactivation de 99,9 % des bactéries et virus) sans ajouter de produits chimiques. En revanche, l’investissement initial est plus élevé (entre 400 € et 1 200 € selon le débit).
Cas d'utilisation
Une famille de quatre personnes consommant 3 m³ d’eau potable par mois peut réduire sa facture d’eau de ville de 60 € par trimestre en ayant choisi une station de filtration d'eau de pluie UV, amortie en moins de 5 années.
Installer son système de récupération
La mise en place d’un système complet d’eau de pluie se décompose en plusieurs phases : étude préalable, choix du matériel, installation, mise en service et entretien. Voici les étapes clés :
Étude préalable et dimensionnement
Avant toute installation, évaluez :
- La surface de toit disponible (m²)
- La pluviométrie annuelle (litres/m²)
- Les besoins en eau (jardin, WC, lave-linge)
- La place disponible pour la citerne (enterrée ou hors sol)
En France, pour un toit de 80 m² et une pluviométrie de 700 L/m², on récupère potentiellement 56 000 L/an. Si vos usages non potables totalisent 50 L/jour (jardin, sanitaire), soit 18 250 L/an, un réservoir de 5 000 L et une pompe de 0,75 kW suffisent généralement.
Exemple de calcul
50 L/jour pour le jardin et les WC → 18 250 L/année → couverture de 33 % des besoins annuels avec une cuve de 5 000 L (en tenant compte de la fréquence de remplissage). Pour une couverture de 70 %, préférez une cuve de 10 000 L.
Choix des composants principaux
- Citerne : polyéthylène (résistant, économique) ou béton (durable, inerte)
- Pompe : immergée ou de surface, débit 3 m³/h pour utilisation domestique
- Filtres : multi-étages
- Accessoires : régulateur de pression, clapet anti-retour, vanne de dérivation
Privilégiez des marques certifiées ACS pour les composants en contact avec l’eau potable.
FAQ
Comment traiter l’eau de pluie ?
Traiter l’eau de pluie passe par un processus en plusieurs étapes :
- Filtration : installer un filtre à feuillages ou tamis en entrée de gouttière pour retenir feuilles, branches et débris (> 1 mm).
- Stockage en citerne : privilégier une cuve opaque, enterrée ou hors sol, protégée des rayons et munie d’un couvercle étanche pour limiter la prolifération d’algues.
- Filtration fine : en sortie de cuve, utiliser un filtre à sédiments (5–20 µm) pour éliminer particules fines, puis un filtre à charbon actif pour adsorber produits phytosanitaires, métaux et composés organiques.
- Désinfection : lampes UV ou ionisation cuivre-argent pour inactiver 99,9 % des bactéries et virus, nécessaire si vous souhaitez rendre l’eau potable.
Quelle est la meilleure façon de traiter l’eau de pluie ?
La méthode la plus efficace combine plusieurs niveaux de filtration et une désinfection sans produit chimique :
- Filtration multi-étages : tamis inox 1 mm, cartouche sédiment 10 µm, charbon actif granulé.
- UV : stérilisation instantanée garantissant la potabilité sans chlorination.
- Surveillance de la qualité : contrôles réguliers de la turbidité, du pH (6,5–8), et des coliformes pour ajuster le remplacement des cartouches et le calibrage de la lampe UV.
Comment purifier l’eau de pluie naturellement ?
Plusieurs solutions “low tech” existent pour améliorer l'eau sans électricité ni produits chimiques :
- Filtre à sable lent : eau passant lentement à travers des couches de sable et gravier.
- Charbon végétal actif : à base de bois brûlé, il adsorbe naturellement polluants et odeurs.
- Plantation de roseaux : dans une micro-station de phytoépuration, les racines et micro-organismes filtrent l’eau. Ces méthodes demandent un espace suffisant et un entretien régulier (curage du sable, régénération du charbon).
Comment garder l’eau de pluie propre ?
La qualité de l’eau dépend beaucoup de la prévention :
- Nettoyage périodique des gouttières : au moins deux fois par an, pour éviter l’accumulation de sédiments et de matières organiques.
- Installation d’un diverteur de première pluie : il oriente les premiers litres chargés d’impuretés vers l’égout, améliorant l’eau stockée.
- Contrôles et entretien des filtres : remplacer les cartouches sédiment tous les 6 mois et le charbon actif chaque année, vérifier l’état du porte-filtre et du couvercle de la citerne.
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