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Emetteur tertiaire

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Emetteur tertiaire
L’émetteur tertiaire désigne tout dispositif capable de transformer une source d’énergie (électrique, hydraulique ou aérothermique) en chaleur diffusée efficacement dans un bâtiment à usage professionnel.
L’émetteur tertiaire désigne tout dispositif capable de transformer une source d’énergie (électrique, hydraulique ou aérothermique) en chaleur diffusée efficacement dans un bâtiment à usage professionnel.
Pourquoi choisir un émetteur tertiaire adapté ?
Optimisation des performances énergétiques et réduction des coûts
Le rendement énergétique d’un émetteur tertiaire se mesure par son coefficient de performance (COP) ou par son efficacité énergétique saisonnière (ηs). Un aérotherme mobile électrique de 3 kW, par exemple, atteint couramment un COP de 3,5, ce qui signifie qu’il restitue 3,5 kWh de chaleur pour 1 kWh d’électricité consommée. Sur une saison de chauffe, cela peut représenter jusqu’à 30 % d’économies par rapport à un radiateur classique à résistance pure. À titre d’illustration, pour un open space de 200 m² fonctionnant 8 heures par jour, 5 jours par semaine, une économie de 25 % se traduit par près de 2 000 € d’économie annuelle sur la facture électrique.
Par ailleurs, la classification énergétique des émetteurs (A, B, C…) permet de comparer rapidement les modèles sur le marché. Un émetteur classé A++ affichera une consommation moyenne inférieure de 20 % à un modèle classé B. Au-delà de la facture d’électricité, cette performance contribue à valoriser votre bâtiment sur le long terme, notamment si vous envisagez une revente ou une location, puisque les diagnostics de performance énergétique (DPE) gagnent en importance réglementaire.
Confort thermique et qualité de l’air intérieur
Un émetteur tertiaire performant ne se limite pas à produire de la chaleur : il assure une diffusion uniforme dans tous les locaux, évitant les zones froides et les variations brusques de température. Les modèles équipés de ventilateurs à vitesse variable et de diffuseurs orientables garantissent un brassage optimisé de l’air, réduisant les sensations de courant d’air et améliorant la répartition de la chaleur.
En complément, certains émetteurs tertiaires intègrent des filtres performants (classe M5 ou F7) qui piègent poussières, pollens et particules fines. Dans un environnement de bureau où plusieurs dizaines de personnes se croisent chaque jour, cette filtration diminue la concentration de particules en suspension, participe à la prévention des allergies et renforce la qualité de l’air intérieur. Des études montrent qu’une meilleure qualité de l’air peut accroître la productivité des employés de 5 à 10 %, soit un bénéfice indirect non négligeable pour l’entreprise.
Les différents types d’émetteurs tertiaires
Émetteurs électriques : radiateurs à inertie et aérothermes mobiles
Les émetteurs électriques sont appréciés pour leur simplicité d’installation : ils se branchent sur une prise standard et ne requièrent pas de réseau hydraulique ni de fluide caloporteur. Les radiateurs à inertie disposent d’un cœur de chauffe en fonte ou en céramique qui emmagasine la chaleur puis la restitue progressivement, limitant les cycles marche/arrêt et assurant une température stable.
Les aérothermes mobiles électriques, quant à eux, offrent une grande modularité : grâce à des roulettes et une connectique rapide, ils se déplacent d’une pièce à l’autre en fonction des besoins. Un modèle 3 kW peut chauffer efficacement un local de 20 à 30 m², tandis qu’un 6 kW convient à des surfaces jusqu’à 60 m². La régulation numérique embarquée, parfois pilotable à distance, permet de programmer des plages horaires et des consignes précises, optimisant ainsi le rapport confort-économie.
Exemple concret d’installation électrique
Dans un cabinet médical de 80 m², deux radiateurs à inertie fluides de 2 kW ont remplacé un ancien chauffage d’appoint. Résultat : une stabilité de la température à ±0,5 °C et une réduction de 18 % de la consommation journalière, grâce à une inertie thermique supérieure et une régulation horaire adaptée aux consultations.
Émetteurs hydrauliques : ventilo-convecteurs et émetteurs basse température
Les systèmes hydrauliques reposent sur la circulation d’eau chaude dans un réseau de tuyauteries. Les ventilo-convecteurs tertiaires sont équipés d’un échangeur en aluminium relié à la chaufferie centrale ou à une pompe à chaleur. L’avantage majeur réside dans la possibilité d’abaisser la température de l’eau de distribution (35–45 °C) tout en conservant un rendement élevé, surtout si le système est couplé à une pompe à chaleur géothermique ou aérothermique.
Un réseau hydraulique bien dimensionné permet de chauffer plusieurs zones indépendantes grâce à des vannes motorisées et des thermostats d’ambiance. Cette diffusion centralisée facilite la maintenance et optimise l’investissement initial si vous disposez déjà d’une chaufferie existante. En revanche, l’installation nécessite des travaux de plomberie, un ballon tampon et éventuellement un générateur de secours pour garantir la continuité de service.
Cas d’usage hydraulique
Dans un petit hôtel de 50 chambres, l’installation d’un réseau hydraulique basse température couplée à une pompe à chaleur air/eau a permis de réduire la température de départ de l’eau de 20 °C par rapport à l’ancien système gaz, tout en améliorant le COP global de 4,2. La répartition de la chaleur est homogène dans chaque chambre grâce à des ventilo-convecteurs discrets.
Émetteurs mixtes et solutions modulaires
Les solutions hybrides combinent plusieurs technologies pour tirer parti de leurs points forts. Par exemple, un système peut associer une pompe à chaleur pour la majeure partie de la saison et un aérotherme électrique pour les pics de froid. Cette approche modulaire garantit un dimensionnement optimisé en continu, sans surdimensionner l’installation principale pour couvrir les plus bases températures.
Certains fabricants proposent des émetteurs tertiaires modulables, capables de fonctionner en électrique, en hydraulique ou en aérothermie selon la configuration du réseau. Ces appareils multisources offrent une grande flexibilité, notamment dans les bâtiments à usage mixte (accueil du public, bureaux, ateliers). Le choix d’un tel équipement doit tenir compte de la complexité de la régulation, du coût d’investissement et de la disponibilité des différents réseaux énergétiques sur site.
Critères clés pour sélectionner un émetteur tertiaire
Dimensionnement en fonction du volume et de l’isolation
Le calcul de la puissance nécessaire repose sur le volume du local, son niveau d’isolation et la température de consigne souhaitée. On compte en moyenne 80 à 100 W par m² pour un bureau bien isolé, et jusqu’à 150 W/m² pour un bâtiment ancien ou mal isolé. Une étude thermique préalable, prenant en compte les déperditions par parois, fenêtres et toiture, permet de déterminer avec précision la puissance de chaque émetteur. Surdimensionner un appareil de plus de 20 % peut entraîner des cycles courts et un inconfort thermique, tandis qu’un sous-dimensionnement se traduira par des difficultés à atteindre la température de consigne.
Systèmes de régulation et pilotage à distance
La régulation est le cerveau du système : thermostat d’ambiance, sonde extérieure, programmation horaire ou pilotage par smartphone. Un émetteur tertiaire moderne doit pouvoir communiquer avec un Building Management System (BMS) via des protocoles standards (Modbus, BACnet). Le pilotage à distance permet d’ajuster la température en temps réel, d’activer des scénarios en fonction de l’occupation et de monitorer la consommation pour détecter les dérives.
Maintenance, fiabilité et garantie
La durée de vie moyenne d’un émetteur tertiaire oscille entre 10 et 15 ans. Les ventilateurs, les résistances ou les pompes peuvent nécessiter un entretien périodique : nettoyage des filtres, contrôle des connexions électriques et vérification du bon fonctionnement des thermostats. Choisir un fabricant réputé, offrant une garantie de 2 à 5 ans et un réseau de service après-vente national, assure une tranquillité d’esprit et limite les coûts de réparation.
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